Shawki Halim Boustany.

Penseur Humaniste et Ecrivain - Homme d'affaires

La vie de Shawki Boustany est d'une telle richesse, d'une telle intensité, qu'il lui faudrait presque deux passages sur terre pour la contenir. Être exceptionnel, Il a cherché la quadrature du cercle, et a sans cesse essayer d' apporter une réponse au problème insoluble du mystère de notre utilité sur terre.

Nous faisons un passage éclair sur cette terre, chaque homme laissera une empreinte de son histoire, l'un par sa peinture, l'autre par ses écrits, l'autre par ses engagements humanitaires, un autre par son engagement politique, un autre par son engagement religieux. Shawki Boustany, peintre, écrivain, puis businessman brillant, marquera ce passage par tout cela à la fois.

Shawki s'est toujours refusé d'être un parmi ces astres errants et s'agitant dans une nuit imbécile, et s'enfonçant en riant dans les ténèbres.

Les premières étapes de sa vie seront sa période d'entraînement et d'éducation et lui fourniront les outils de base intellectuels et spirituels nécessaires pour poursuivre son aventure. Très sévère avec lui-même, et au travers des luttes quotidiennes de l'existence matérielle, il approfondit progressivement sa compréhension des principes spirituels sous-tendant la réalité, et cette compréhension lui permet d'avoir de meilleurs rapports avec lui-même, avec les autres et avec le créateur.

Malgré la possession d'une richesse financière considérable, Il s'est toujours contenté de peu et s'est toujours affranchi de tout désir inconsidéré. Il a très vite compris qu' Il y a toujours de la sueur de pauvre dans l'argent des riches. Doté d'une dignité personnelle et d'une moralité inébranlable, il a très vite compris que l'essentiel est ailleurs. profondément humain et chercheur de vérité, Il a toujours recherché l'amitié de ceux qui sont détachés des choses de ce monde. Il considère qu'éviter les vaniteux et les mondains est un précieux bénéfice. le bonheur d'un individu dépend bien plus de ce qu'il est que de ce qu'il a. Quiconque l'a approché, sait qu'à l'aube de chaque jour, il communie avec le créateur et s'oriente de toute son âme, vers la quête du bien. Tout ce qu'il ne désire pas pour lui-même, il ne le souhaite point aux autres, et il ne promet jamais ce qu'il ne peut tenir

Mieux vaut être pauvre avec honneur que riche sans valeurs

L'Ecrivain

Son œuvre littéraire débuta très tôt, par un ensemble de courriers échangés avec son ami Saïd Boustany. Ces courriers seront probablement bientôt mis à jour et publiés. Son premier livre publié, sera: Le berger à la "VolksWagen". Un destin hors norme qu'il retrace dans un livre. Incroyable trajectoire qu'il raconte dans un témoignage intime. Une œuvre écrite et pouvant être interprétée au premier degré en tant que roman littéraire, ainsi qu'au second degré comme œuvre philosophique. Cette œuvre mériterait d'être traduite en plusieurs langues, tant la profondeur de l'humanisme de l'auteur vous envahit.

Un livre n'existe que s'il est lu, sinon c'est un tas de papiers. Ainsi, il est difficile de débuter la lecture du "Berger à la VW", et de ne pas la terminer sans interruption. Tel les contes des milles et une nuit, l'auteur donne l'impression d'une multitude d'histoires curieuses, riches et prodigieuses, avec autant de péripéties que les contes des mille et une nuits. Ainsi, ayant terminé la lecture, nous nous trouvons déjà dans l'attente de la parution de la suite de son histoire.

Le Businessman

Shawki Boustany, issu d'une famille modeste, est l'exemple même du jeune homme ambitieux et organisé, qui a eu la capacité de programmer son parcours de vie, année après année, et s'y est vraiment tenu.

Son amitié particulière qui le liait à Said Boustany, découlait de l'amitié et de l'affection profonde que celui-ci avait vis à vis de Halim Youssef, père de Shawki. Said et Shawki étaient très proches. Une sorte de complicité est née entre les deux hommes, inexplicable pour l'observateur de l'extérieur, mais que eux seuls connaissaient les secrets. Shawki avait émigré à Abu Dhabi, et avait l'habitude de rentrer chaque année au village.C'était alors l'occasion de rencontrer Said, et chose étrange, de lui prédire année après année, l'évolution de sa carrière au sein de la société d'Abu Dhabi dans laquelle il était d'abord embauché comme simple ouvrier. Dans les faits, ses prédictions s'avéraient toujours exactes, et ainsi, année après année, Shawki progressait au sein de la société, prenant de plus en plus de responsabilités, jusqu'à devenir d'abord, Président Directeur Général, puis propriétaire de la société qui comptait plusieurs milliers d'employés. Toujours au service de la collectivité ou il vivait, il a côtoyé les personnalités politiques et économiques majeures d'Abu Dhabi, ainsi que les ambassadeurs des pays Européens en poste aux Emirats.Il avait noué une amitié profonde avec les princes de ce pays. Son associé et meilleur ami, Ali Al Umeira, était d'ailleurs aussi Ministre des transports des Emirats.

Son premier métier était pisteur au désert; il était capable, mieux que les Bédouins, de pister et retrouver les voitures égarées dans le désert,et de les ramener sains et saufs au campus de la société.

C'est peut-être le métier le plus dur que l'on puisse imaginer, dans un désert des plus vastes et des plus arides du monde. La température pouvait avoisiner les 50 degrés, et Shawki parcourait alors des centaines de kilomètres à la recherche des voitures et des employés perdus. Il a appris à deviner les orientations, de jour comme de nuit, grâce à la dimension et la couleur du grain de sable, à la taille et l'orientation de la pente des dunes, aux odeurs et aux petites plantes environnantes. Il a appris que pour survivre, il fallait boire parfois l'eau du radiateur de la voiture, cuire un œuf sur le capot de la voiture chauffé par le soleil, et gonfler un pneu crevé à l'aide de sa chemise ou d'une couverture. Shawki était studieux à l'école, mais parfois malchanceux. En effet, en plus d' un parcours scolaire souvent difficile et parsemé de difficultés du fait du peu de ressources financières de la famille, la chance lui a joué des tours le jour du Baccalauréat où il se réveilla avec 40 degrés de fièvre.

Ambitieux et souhaitant poursuivre des études universitaires, il dût sacrifier cette ambition à la faveur du travail et de l'émigration afin de subvenir aux besoins de la famille.

Il se rattrapa en suivant plus tard de hautes études commerciales avec un diplôme universitaire Américain à la clé.

Il respectait ses employés, et à chaque fin d'année, distribuait le tiers de ses bénéfices à tous ses employés. Ses ouvriers lui rendaient la pareille, puisqu'ils travaillaient sans compter, et lui étaient d'un dévouement et d'une fidélité historique. Souvent modestes et de familles déshéritées, ils le considéraient comme un père pour eux.

C'était un grand patron modèle, aimé par tous ses employés, et surtout les plus humbles parmi eux. Il a fondé 3 villages à Abu Dhabi, dans lesquels il logeait tous ses employés; l'un de ces villages a été baptisé Marj, par attachement à ses origines.